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Index des capsules

 

  • Revenu Québec essuie un deuxième revers - Travailleurs autonomes dans le domaine de l’informatique - Dossier : Pragma Services Conseils.
  • Statut fiscal de Pragma Services Conseils : Les critères étudiés par la Cour - L’avocat Patrick-Claude Caron résume les critères étudiés par le juge De Michele.
  • Gain juridique pour un entrepreneur à client unique - La micro-entreprise Pragma Services Conseils obtient gain de cause contre Revenu Québec.
  • Processus d’opposition et de vérification fiscale - Les meilleures pratiques pour résoudre les conflits fiscaux et améliorer la gestion du processus de vérification et d’opposition fiscale.
  • Souper rencontre présenté par l'AQIII - Activité : Travailleur autonome ou non : êtes-vous bien au fait du changement de position de Revenu Québec?
  • Nouvelle victoire importante en Cour dans le dossier des informaticiens indépendants cotisés - Dossier Pragma Services Conseils inc.

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    Capsules Fiscalité
    CARON AVOCATS, RÉALISATIONS FISCALES



    Revenu Québec essuie un deuxième revers


    Travailleurs autonomes dans le domaine de l’informatique
    Dossier : Pragma Services Conseils

     

    Un deuxième entrepreneur en informatique vient d’obtenir gain de cause contre l’Agence du Revenu du Québec. Elle soutenait, pourtant, qu’il était un employé déguisé d’une grande entreprise.


    Dans un jugement tombé à la fin octobre et dont Argent a obtenu copie, la Cour du Québec a stipulé que Pragma Services Conseil, une PME établie à Québec dont le propriétaire est Simon Laverdière, était bel et bien une entreprise incorporée, même si l’entreprise n’avait qu’un employé propriétaire et a eu un seul client principal, en l’occurrence Desjardins, pendant cinq ans et demi.

    Dans un communiqué publié par l’Association québécoise des informaticiens indépendants (AQII), on souligne que les coûts de la poursuite ont été supportés en intégralité par le membre intimé.

    L’Agence du Revenu Québec a déjà fait savoir qu’elle n’appellerait pas du jugement.

    «Ce jugement vient s’opposer directement au jugement Carreau rendu en 2006 par la Cour canadienne de l’impôt, et duquel a découlé la vague de cotisations fiscales envers des informaticiens indépendants», affirme l’AQII.

    Le 7 juin, un autre jugement de la Cour du Québec donnait aussi raison à la propriétaire d’une micro-entreprise typique des technologies de l’information.

    La cour avait estimé que TAP Consultant, une PME qui agit comme sous-traitant dans de gros contrats informatiques, était bel et bien une entreprise indépendante et que Revenu Québec avait eu tort de la considérer comme une entreprise de services personnels.

    Le juge a précisé que sa propriétaire, Tonya Petrin, n’avait droit à aucunes vacances, pas plus qu’à des congés payés et des bénéfices marginaux, et qu’elle s’exposait à un risque important lié à l’obtention ou non de contrats.

    En entrevue, le porte-parole de l’AQII, Adrian Dafinei, s’est réjoui de ce deuxième verdict favorable. M. Dafinei a souligné que l’AQII négociait maintenant avec l’ARQ pour clarifier le statut des petits entrepreneurs en informatique. «Le cadre législatif pour ce secteur de l’économie n’est plus à jour», a-t-il dit.

    Argent avait rapporté à la fin juin le cas de ces informaticiens se disant victimes de l’arbitraire des agents de Revenu Québec, en raison d’un statut fiscal flou.

    Paul-André Robitaille, un spécialiste de l’installation de logiciels SAP, dit avoir vécu une véritable descente aux enfers après s’être retrouvé dans le viseur du fisc. Les préjudices subis par sa PME atteignent des montants dans les sept chiffres, selon lui.

    Après s’être battu pendant trois ans pour défendre le fait qu’il exploitait une entreprise indépendante et qu’il n’était pas un employé «déguisé», il est retourné travailler chez Hydro-Québec.

    Une porte-parole de l’ARQ, Manon Tremblay, n’avait pas encore rappelé Argent au moment d’aller en ligne.

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    Statut fiscal de Pragma Services Conseils :
    Les critères étudiés par la Cour


    Voici un résumé des critères qui ont été étudiés par la Cour du Québec dans la cause «Pragma Services-conseils inc. c. Agence de revenu du Québec», afin de statuer que la firme était une petite entreprise indépendante.


    Dans le cadre de l’annonce de la victoire remportée par la micro-entreprise Pragma Services Conseils contre Revenu Québec dans une cause qui portait sur le statut fiscal applicable à l’entreprise, l’avocat Patrick-Claude Caron résume les critères que le juge De Michele a étudiés afin de déterminer le statut de l’entreprise.

    Selon Me Caron, le magistrat a statué qu'il fallait examiner les raisons pour lesquelles une petite entreprise réalisait plusieurs affectations consécutives chez un seul client durant une longue période de temps afin d’y attribuer le statut fiscal approprié. L'avocat explique qu'il faut tenir compte des circonstances qui entourent les contrats et confirmer que le pigiste livre un résultat par rapport à ce qui est demandé par le client.

    Le premier critère étudié par la Cour du Québec était l'intention des parties impliquées dans les contrats. «Voulait-on faire affaire de manière indépendante ou voulait-on éviter de payer des [déductions à la source]? Il était clair qu'on avait un besoin ponctuel pour l'expertise de Pragma. On a vu que l'intention des parties était conforme avec ce qui se passait sur le terrain», explique l’avocat.

    Le deuxième critère observé avait trait à une subordination factuelle qui aurait pu être effectuée par le client auprès de M. Laverdière. Selon Me Caron, il a été démontré que Pragma livrait des solutions clé en main et qu'aucune subordination n'avait eu lieu.

    Le troisième critère portait sur la présence de risques économiques pour l'entreprise. Le juge, en vertu des contrats signés par les deux parties, a constaté que Pragma pouvait être larguée sans préavis et que M. Laverdière ne bénéficiait pas d'avantages sociaux de la part du client. D'ailleurs, M. Laverdière louait un logement au mois à Montréal, en raison de l'incertitude qui était liée à la poursuite des mandats.

    Le quatrième critère portait sur la propriété des outils qui devaient être utilisés pour exécuter le travail. Il a été démontré que Pragma Services Conseils, qui développait des systèmes de carte à puce pour Desjardins, n'avait pas d'autre choix que de travailler chez le client où résident des systèmes bancaires sécurisés.

    Enfin, pour un critère portant sur la notion d'intégration de M. Laverdière chez Desjardins, il a été démontré que le consultant devait forcément interagir avec un gestionnaire de projet chez son client pour exécuter son travail.

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    Statut fiscal : Gain juridique pour
    un consultant indépendant à client unique


    La micro-entreprise Pragma Services Conseils obtient gain de cause contre Revenu Québec qui considérait le travail du consultant Simon Laverdière chez un client unique comme celui d’un «salarié déguisé». Son avocat explique les différences entre la cause et celle de T.A.P. Consultant, qui a fait l’objet d’un jugement similaire.

    Pragma Services Conseils, une petite entreprise de Québec qui fournit des services-conseils en technologies de l'information et Simon Laverdière, qui exploite ladite entreprise, ont remporté une cause contre l'Agence du revenu du Québec devant la Cour du Québec le 31 octobre 2011. Le jugement, rendu par le juge Antonio De Michele, n'a pas été contesté par Revenu Québec à l'intérieur des délais prescrits par la loi.

    La cause Pragma Services-conseils inc. c. Agence de revenu du Québec portait sur trois requêtes en appel de cotisations fiscales où Revenu Québec avait statué, en 2008, que Pragma Services Conseils avait oeuvré à titre d'entreprise de prestation de services personnels et non à titre de petite entreprise indépendante auprès de l'institution financière Desjardins au cours des années financières 2004 à 2007. Chez ce client, M. Laverdière procédait au développement d'un système de carte à puce.

    Revenu Québec avait attribué le statut d'entreprise de prestation de services personnels à Pragma Services Conseils parce qu'il considérait que son propriétaire et employé unique, M. Laverdière, «pouvait raisonnablement être assimilé à un employé» de Desjardins lorsqu'il effectuait des mandats pour ce client à Montréal. Ce statut avait mené à un refus de remboursement de plusieurs dépenses qui étaient liées entre autres à l'hébergement et au transport de M. Laverdière ainsi que l'imposition de cotisations fiscales plus élevées à Pragma Services Conseils.

    Or, les arguments fournis par Pragma Services Conseils et M. Laverdière ont incité le juge De Michele à ordonner l'annulation des avis de cotisations que Revenu Québec avait imposés aux demandeurs, et ce, pour cause de non-fondement.

    Jugement sans précédent

    Me Patrick-Claude Caron, qui a représenté Pragma Services Conseils et Simon Laverdière devant les tribunaux, affirme que le jugement constitue un précédent au Canada. Selon l'avocat, le litige différait de celui qui opposait la firme T.A.P. Consultant à Revenu Québec, pour lequel un dénouement favorable à T.A.P. Consultant est survenu il y a quelques mois.

    «La question était de savoir si la micro-entreprise exploitait commercialement son exploitation, explique l'avocat. Dans le cas de T.A.P. Consultant, on avait des indices assez visibles, comme la desserte de plusieurs clients et un risque économique de pertes financières lors de l'absence de travail. Dans le cas de Pragma, on a eu plutôt un long fleuve tranquille pendant cinq ans où on avait le même client, pas d'inter-mandats et l'absence de plusieurs clients en même temps. C'est la différence fondamentale entre les deux décisions», indique Me Caron.

    «Dans un contexte factuel très inhospitalier, nous avons réussi à démontrer que nous étions en présence d'une entreprise», ajoute Me Caron, en affirmant que cause impliquant Pragma Services Conseils constituait en quelque sorte un «cas plancher».

    «Comment peut-on avoir une situation plus difficile à présenter devant un juge? Je ne sais pas», dit-il.

    Me Caron relate que le juge De Michele a étudié cinq critères afin de statuer si Pragma Services Conseils constituait bel et bien une petite entreprise indépendante. Au terme de l'examen de ces critères, le juge a rendu un jugement en faveur de la firme de services-conseils.

    Répercussions inconnues

    Selon Me Caron, «des centaines de personnes morales» dans l'industrie des technologies de l'information et des communications pourraient être affectées de façon favorable par le jugement qui a été rendu par la Cour du Québec. L'avocat ajoute que chaque entreprise devra évaluer sa situation afin de voir si une démarche de contestation doit être amorcée.

    En ajoutant que la réaction officielle des autorités gouvernementales se faisait attendre, l'avocat dit avoir eu vent que Revenu Québec aurait commencé à «décotiser» des entreprises et que le ministère aurait renoncé à en poursuivre d'autres.

    Pour sa part, le propriétaire de Pragma Services Conseils, Simon Laverdière, s'est dit soulagé par le dénouement de ses démarches juridiques. Or, M. Laverdière indique que des consultants qui avaient amorcé des procédures de contestation auraient été informés par le ministère que «leurs dossiers avaient été fermés». Ces fermetures de dossiers auraient été révélées lorsque ces consultants, qui n'avaient pas encore reçu des documents demandés à Revenu Québec, auraient contacté le ministère afin de savoir où en était rendu le traitement de leurs requêtes.

    «J'ai entendu dire qu'une directive interne au ministère demandait qu'on prenne la jurisprudence et qu'on l'applique aux dossiers ouverts, déclare M. Laverdière. Cela ne veut pas dire que cela règle tous les cas, mais des critères ont été clairement définis par la jurisprudence. Il ne reste pas beaucoup de critères qui n'ont pas été adressés.»

    M. Laverdière ajoute qu'il connaît beaucoup de consultants qui, lorsque confrontés à un changement de statut de la part de Revenu Québec, avaient cessé les activités de leurs compagnies ou accepté de payer les nouvelles cotisations.

    «À la suite de notre victoire, des gens sont un peu embêtés d'avoir pris leurs décisions. Certains n'avaient pu se défendre parce [les nouvelles cotisations imposées par Revenu Québec] avaient épuisé leur fonds…», mentionne-t-il.

    Au moment de mettre en ligne, une porte-parole de Revenu Québec avait confirmé la réception de questions formulées par Direction informatique à propos des conséquences que pourrait avoir le jugement sur les litiges qui ont été déjà traités. La porte-parole a indiqué que des réponses à ses questions devraient être fournies sous peu.

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    Conférence sur la gestion du
    Processus d’opposition et de vérification fiscale


    Les meilleures pratiques pour résoudre les conflits fiscaux et améliorer la gestion du processus de vérification et d’opposition fiscale


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    LA PRÉPARATION ET LA GESTION DES DOSSIERS FISCAUX : DE LA VÉRIFICATION À L'OPPOSITION PARTIE I : LES ETAPES CRUCIALES DE LA PRÉPARATION DANS LE CADRE D'UNE VÉRIFICATION
    Ian Gergovich, PricewaterhouseCoopers, s.r.l.

    PARTIE III : PRATIQUES EXEMPLAIRES DANS LA PRÉPARATION D'UN AVIS D'OPPOSITION
    Roger Taylor, Couzin Taylor, s.r.l.

    TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR LES DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS EN MATIÈRES FISCALES : UNE APPROCHE PRATIQUE
    Patrick-Claude Caron, CARON AVOCATS, S.E.N.C.

    PROGRAMME DES DIVULGATIONS VOLONTAIRES
    Stéphane Eljarrat, Davies Ward Phillips & Vineberg S.E.N.C.R.L., s.r.l.

    Marie Santucci, Direction des enquêtes, Revenu Québec

    Christiane Sauvé, Agence du Revenu du Canada

    VÉRIFICATIONS DE PRIX DE TRANSFERT AU CANADA
    François Vincent, KPMG s.r.l., S.E.N.C.R.L.
    Santino Di Libero, Agence du revenu du Canada

    André Lamarche, Agence du Revenu du Canada,
    Direction de l'impôt International,
    Division des opérations de l'impôt international

    LA RÈGLE GÉNÉRALE ANTI-ÉVITEMENT (RGAÉ) : LES ÉLÉMENTS INCONTOURNABLES DE TOUTE PLANIFICATION FISCALE
    Nathalie Goyette, Osler, Hoskin & Harcourt, S.E.N.C.R.L., s.r.l.

    LA RESPONSABILITÉ DES COMPTABLES DANS LA GESTION DES COTISATIONS FISCALES
    Michèle St-Onge, Desjardins Ducharme S.E.N.C.L.

    JUSTE VALEUR MARCHANDE : UN CONCEPT LITIGIEUX
    Richard M. Wise, Wise Blackman, S.E.N.C.R.L.

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    Association québécoise des
    informaticiennes et informaticiens indépendants

     

     

     

    ACTIVITÉ : Travailleur autonome ou non : êtes-vous bien au fait du changement de position de Revenu Québec? - La fiscalité


    Le monde de la consultation informatique est en mutation. Après avoir exposé les particularités de la consultation informatique à Revenu Québec et suite à un long travail de collaboration avec l'AQIII, les critères déterminant le statut fiscal des informaticiens indépendants ont finalement été actualisés.

    Pour y voir plus clair, venez rencontrer deux avocats bien au courant du dossier qui répondront à vos questions:

  • Comment savoir si je suis un travailleur autonome?
  • Puis-je être considéré comme un travailleur autonome si j'ai toujours des contrats avec le même client?
  • Quelle devrait être la durée maximale d'un contrat?
  • Quelles sont les meilleures pratiques fiscales à appliquer?
  • Est-ce que mon statut de travailleur autonome peut changer d'un contrat à l'autre?
  • Une clause dans mon contrat de travail indique que je ne suis pas un salarié. Est-ce que cela fait de moi un travailleur autonome? À quoi ressemble un bon contrat d'entreprise?

  • De plus, lors de cette soirée, vous assisterez au dévoilement des nouvelles versions des contrats-types de l'AQIII et du Guide des meilleures pratiques fiscales du travailleur autonome en TI.

    Un rendez-vous à ne pas manquer!

    Inscription et coordonnées :

    Date: Mardi 13 novembre 2012 - de 17 h 00 à 21 h
    Lieu: Hôtel Château Laurier 1220, Place George V Ouest, Québec, G1R 5B8

    Horaire:
    17 h 00 - 18 h : Accueil et Cocktail réseautage (bar payant)
    18 h - 19 h : Repas 3 Services
    19 h - 21 h : Conférence et Période de questions

    Coûts :
    Membre AQIII / Partenaire Platine : 65 $
    Non membre / Partenaire régulier : 95 $

    INSCRIPTION

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    Nouvelle victoire importante en Cour dans le dossier
    des informaticiens indépendants cotisés


    Le 13 décembre 2011 (Montréal, Québec) – L'AQIII a été informé par son membre de la récente sortie du jugement PRAGMA SERVICES CONSEILS INC. donnant raison au travailleur autonome concerné devant Revenu Québec qui le requalifiait comme une entreprise de prestation de services personnels (EPSP) (ou de manière vulgarisée, comme employé déguisé). Nous venons d’obtenir la confirmation de notre membre intimé que les autorités provinciales ne porteront pas la cause en appel.

    Après le jugement TAP Consultant inc. rendu en juin dernier et supporté par l’AQIII, ce second jugement vient repousser encore plus loin les critères de détermination du statut fiscal des informaticiens indépendants, car il s'agit de la seule décision au Québec reconnaissant le statut d'entreprise à un pigiste ne comptant qu’un client unique pendant toute la période cotisée et sans inter-mandat. D’autres dossiers semblables sont d’ailleurs actuellement en litige.

    L'affaire Pragma, dont les coûts furent supportés en intégralité par le membre intimé, adresse dorénavant la problématique selon laquelle le statut d’entrepreneur n’est pas fonction du nombre de clients desservis ni de la durée totale de l'affectation auprès d'un client donné, mais plutôt de la détermination des livrables, de la durée spécifique des mandats et de l’intention des parties (voir les critères retenus par le juge). Ce jugement vient ainsi s’opposer directement au jugement Carreau rendu en 2006 par la Cour canadienne de l’impôt, et duquel a découlé la vague de cotisations fiscales envers des informaticiens indépendants.

    Si les récentes nouvelles sont très positives, l'AQIII met en garde les informaticiens indépendants de demeurer très vigilants, en portant une attention particulière aux critères retenus par le juge et en rappelant d’éviter tout lien de subordination et d’utiliser un bon contrat d’entreprise.

    Ce nouveau succès vient appuyer et démontrer une fois de plus la pertinence de notre bataille. L’AQIII poursuit ses discussions avec Revenu Québec afin d’apporter des solutions à long terme à la détermination de notre statut fiscal. Le moratoire sur l’émission d’avis de cotisations aux informaticiens indépendants est également maintenu pendant les discussions.

    L’AQIII tient à remercier ses membres qui soutiennent nos démarches, et invite tous les informaticiens indépendants à se joindre à nous pour supporter la reconnaissance de notre statut d’indépendant.

    Pour consulter le récent jugement PRAGMA Services Conseils inc., cliquez ici.

    L'Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants (AQIII) est une association à but non lucratif regroupant plus de 1 400 travailleurs autonomes d'expérience du domaine de l'informatique. Elle favorise l'obtention de mandats en TI, le réseautage, le partage d'informations entre informaticiens ainsi que les économies d'échelle.

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